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Le Spleen de Paris

Repris en 1864 sous le titre Petits poèmes en prose

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Les Fenêtres

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   Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
   Par-delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j'ai refait l'histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.
   Si c'eût été un pauvre vieux homme, j'aurais refait la sienne tout aussi aisément.
   Et je me couche, fier d'avoir vécu et souffert dans d'autres que moi-même.
   Peut-être me direz-vous: "Es-tu sûr que cette légende soit la vraie?" Qu'importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m'a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis?


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Il y a autant de beautés qu'il y a de manières habituelles de chercher le bonheur. -- Que la beauté du corps est un sublime don Qui de toute infamie arrache le pardon. -- Qu'est-ce que Dieu fait donc de ce flot d'anathèmes Qui monte tous les jours vers ses chers Séraphins ? -- La diane chantait dans les cours des casernes, Et le vent du matin soufflait sur les lanternes. -- Qu'est-ce que Dieu fait donc de ce flot d'anathèmes Qui monte tous les jours vers ses chers Séraphins ? -- Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables. -- Ne cherchez plus mon coeur, les bêtes l'ont mangé -- De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent ? Réponds, libertin. -- Il n'existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer. -- - toute femme étant un morceau de la femme essentielle -- Toute phrase doit être en soi un monument bien coordonné, l'ensemble de tous ces monuments formant la ville qui est le Livre.Le Salon de 1845
Le Salon de 1846
Le Salon de 1859
La Fanfarlo
Les Fleurs du mal, premi?re ?dition (1857)
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"La diane chantait dans les cours des casernes, Et le vent du matin soufflait sur les lanternes." 
 
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